Projection autour de l'exposition
Carte blanche au FESTIVAL PHARE
20h
Projection organisée avec le festival PHARE
et Maud Calmé autour de l’exposition Sigmar Polke
Gratuit
Durée : 1h15-1h30

L’Étoile de mer de Man Ray, 1928
L’Étoile de mer de Man Ray / France / Expérimental / 1928 / 16’
D’après le poème de Robert Desnos
Mis en musique par SQÜRL : Jim Jarmusch et Carter Logan.
En 1928, au fil de la lecture à voix haute par Robert Desnos de son poème, Man Ray visualise des images qui lui inspirent matière à réaliser un film surréaliste. L’étoile de mer représente l’amour, l’amour impossible, l’amour perdu. Kiki de Montparnasse et André de la Rivière sont les spectres
qui incarnent cet amour né dans la réalité, qui se poursuit et se finit en rêve tragique.
Aquarelle d’Otar Iosseliani / Géorgie / Fiction / 1958 / 10’
Le père d’une famille très pauvre vole l’argent du ménage sous le matelas et s’enfuit par la fenêtre. La mère part furieusement à sa poursuite… jusque dans le musée où l’homme s’est réfugié.
Le wall de Jean-Loup Felicioli / France / Animation / 1992 / 8’
Deux personnages érigent un mur entre eux pour mettre fin à leur discorde. De chaque côté la vie s’organise différemment jusqu’aux retrouvailles… ailleurs !
Le mur de Berlin expliqué de manière pédagogique et drôle.
Discoveries on the forest floor de Charlotte Pryce / Etats-Unis / Expérimental silencieux,
16mm / 2006 / 4′
« Le titre est tiré d’un genre obscur de peinture du XVIIe siècle : Les peintures de sols forestiers ou Sottobosco, qui annonçaient une première tentative de placer des spécimens de plantes dans un environnement « réel » plutôt que dans un vase. Inspiré par la juxtaposition du réel et de l’imaginaire, mon film prend la forme de trois études de plantes, dans lesquelles les plantes, les images des plantes et leurs environnements imaginés sont entrelacés. »
Bavure de Donato Sansone / France / Animation / Recherche, essai / 2018 / 5’
Au commencement était la tache. Un coup de pinceau fait surgir un être de la gouache, l’ouvre, le transforme, le tord, le complète. De cette évolution en accéléré nait un être conquérant…
Vision d’été d’Anna Crotti, Lucrezia Giorgi, Anaïs Landriscina / Italie / Expérimental / 2023 / 19’
C’est l’été, la température est si chaude qu’elle est insupportable et le changement climatique est désormais imparable : une femme, étouffée par l’agitation de la ville et par le processus aliénant de gentrification, appelle sa mère pour lui dire qu’elle va quitter sa ville natale. Marseille vers d’autres destinations. Son périple dans un sud de la France riche d’ambiances surréalistes lui donnera l’occasion de réfléchir avec nostalgie à la condition humaine, au pouvoir de la mémoire et surtout à la présence, parfois menaçante, que l’homme impose avec irrespect aux paysages et aux créatures.
Margarethe 89 de Lucas Malbrun / France / Animation / 2023 / 19’
Leipzig, 1989. Margarethe, une jeune punk contestataire du régime est-allemand, est internée en hôpital psychiatrique. Elle tente de s’enfuir pour rejoindre Heinrich, un chanteur punk dont elle est amoureuse. Mais alors que le régime vit ses dernières heures, la Stasi répand plus que jamais ses mouchards.
The Eggregore’s theory (théorie de l’Egrégore) d’ Andrea Gatopoulos / Italie / Animation expérimentale / 2024 / 16’
Il ne se souvient pas de grand-chose de cette époque. Les choses se sont diluées, comme les couleurs d’une peinture trop longtemps exposée à la lumière. La seule chose qui le préoccupe, c’est cette musique. Elle revient sans cesse… Il pense avoir oublié ce qu’elle signifie. Tout ce dont
il est certain, c’est qu’il n’arrive pas à se la sortir de la tête.

Vision d’été d’Anna Crotti, 2023