Les participant·es sont invité·es à créer une table de banquet en papier, en écho aux œuvres dessinées présentées dans l’exposition.
Les objets en volume — assiettes, vases, bouteilles ou bougeoirs — fabriqués à partir de papier mâché et de formes récupérées seront ensuite décorées : dessins, peinture, perles, strass, collages et détails imprimés d’œuvres de l’exposition.
Enfin, le dernier jour sera consacré à l’imagination et au dessin d’une grande nappe collective, inspirée de la présence de l’écriture comme dessin dans l’exposition, avant la mise en scène de l’ensemble du banquet, complété par quelques éléments (fleurs stabilisées, cierges LED).

Après une formation en design textile, Camille Chastang quitte les arts appliqués pour intégrer les Beaux-Arts, et obtient son diplôme à la Villa Arson à Nice.
Nourrie de ces deux approches, elle revendique dans son travail une position à parts égales entre arts décoratifs et beaux-arts.
Le dessin en est le point de départ : une manière de penser, de voir et de vivre. La place du croquis et du carnet dans l’art contemporain traverse fortement sa pratique, tout comme une réflexion sur le dessin comme médium et sur les hiérarchies qui structurent formes, gestes et sujets.